Introduction :

Dans ce livret, les joueurs vont trouver toutes les lois qui guident la noblesse normande d’Intrigomatie.
Ces lois sont sources d’interprétations et doivent être respectées sous peine d’être sanctionné par les autres joueurs. Elles ne concernent pas le MJ.

Elles peuvent être ajoutées, modifiées ou même supprimées. Ce livret est votre plateau de jeu !

Proposition de Lois dans le Royaume:

Pour proposer une loi, un noble prépare un texte. Une fois celui-ci rédigé, il le propose au Grand Chancelier. Si le Chancelier laccepte, il organise un vote au sein de la cour.

Proposition de Loi dans le Comté:

Il est possible de voter des lois ne concernant qu’un comté, à l’intérieur de ce comté

Modalité du vote : un Comte a deux voix, plus une voix par baronnie et les Barons ont une voix par baronnie. Les Nobles ayant une réputation héroïque ont une voix supplémentaire.

 La loi d’héritage pour être Roi de Normandie :

Les règles de transmission du titre de Roi de Normandie sont :

Seuls les vassaux directs du Roi (hormis les barons) peuvent prétendre au titre de Roi.

Si ce dernier meurt ou est destitué (par une faction par exemple), un vote est décidé.

Les Comtes de Normandie deviennent des Comtes-électeurs car il peuvent se faire élire (sauf si le Roi n’est pas leur suzerain direct ou le comte en question n’est pas majeur)

Seuls les nobles peuvent voter pour élire un nouveau Roi (les roturiers qui possèdent une réputation héroïque ne peuvent le faire).

La monarchie élective ne touche que le poste de Roi. Les anciens régimes régissant chaque Comté restent sur leur ancien modèle sauf si le Comte en décide autrement.

   Le protocole :

  • Lorsqu’un invité arrive dans la cour de son hôte, il doit se présenter à lui, converser avec l’hôte et donner son statut.
  • On ne tourne pas le dos à un noble plus titré que soi.
  • Si vous devez parler à un noble plus titré que vous, vous ne devez  pas le regarder dans les yeux et l’appeler sire (ou équivalent) ou votre majesté (dans le cas du roi, la reine ou leurs héritiers) en lui demandant l’autorisation de parler et surtout pas lui couper la parole. Bien entendu, une relation forte d’amitié entre deux personnages de rangs différents peut autoriser en privé une certaine familiarité.
  • Lorsque le roi, la reine ou les héritiers du trône se lèvent, la salle doit se taire pour attendre une réaction des personnes nommées précédemment.
  • L’invité doit demander l’autorisation à l’hôte de quitter la cour pour éviter de le froisser.


Les droits et devoirs d’un noble :

Les devoirs :

  • Un noble doit obéir à son souverain.
  • Lorsqu’un noble est couronné baron, comte ou duc, il doit donner son allégeance à son souverain direct ainsi qu’au roi ou à la reine.
  • Un noble doit payer sa taille (impôt) négociée avec son souverain direct.
  • Un noble doit participer à l’Ost sur demande de son suzerain direct ou du Roi.
  • Un noble peut tuer un autre noble uniquement dans les cas suivants :

Lors d’une bataille, s’il est condamné à mort dans le cas d’un procès, en cas d’une légitime défense, lors d’un tournoi ou dans un duel d’honneur (Voir sanctions).

En cas d’assassinat, plus le rang de la victime est haut, plus la sanction risque d’être importante.

  • Un noble non titré doit demander l’accord à son souverain direct pour se marier.
  • Un noble ne peut pas voler un autre noble.
  • Un noble ne peut pas épouser une roturière (roturier).
  •  L’adultère et l’homosexualité sont interdits.
  • Si un noble accuse un autre noble, le chancelier organise un procès.
  • Un noble doit respecter ses allégeances.
  • Un noble doit respecter les termes du mariage le concernant.
  • L’autorité du Roi passe avant celle des Cardinaux.

Les droits :

  • Un noble peut créer une faction (voir factions).
  • Un noble peut demander audience pour être entendu.
  • Un noble peut demander qu’une enquête soit ouverte lorsqu’un crime a été commis avec au moins une preuve. (que la victime soit noble ou pas)
  • Un noble peut proposer une loi.
  • Un noble peut accuser un autre noble, et réclamer son procès.
  • Un noble titré peut se marier sans avoir un accord à demander.
  • Un noble titré peut déclarer la guerre à un autre noble sans avoir à se justifier.
  • Un noble peut demander un duel de l’honneur à un autre noble avec l’accord du roi. Mais il doit prouver que son honneur a été offensé. L’autre peut refuser mais il passe pour un lâche.
  • Un roturier peut se faire anoblir par un comte avec l’accord du roi. Le comte ou le roi qui anoblit le roturier choisi le nom de dynastie que celui-ci va désormais porter.
  • Un noble peut tuer un roturier sans avoir à se justifier.
  • Un comte ou un marquis ou le roi peut destituer son vassal (Il faut une raison rôle play). Si ce dernier accepte, la baronnie revient au souverain sinon c’est la guerre.
  • Seul un comte peut créer une baronnie. (voir Règle du jeu) 
  • Les nobles non dévots n’interviennent pas dans les guerres religieuses et les dévots n’interviennent pas lors de guerres entre nobles sauf s’il y a des alliances ou mariages.

La loi sur les votes :

Chaque titre de noblesse représente un nombre de voix pour voter une nouvelle loi.

  • Roi : 5 voix
  • Marquis : 4 voix
  • Comte : 3 voix
  • Baron : 2 voix
  • Noble (y compris sans terre) : 1 voix

La loi de possession de terres :

Un comte ne peut avoir que deux baronnies.

Un baron ne peut avoir que trois baronnies.

Le duc/roi ou la duchesse/reine ne peuvent donc avoir SOIT qu’un comté et deux baronnies ou SOIT trois baronnie.

Le titre de Marquis :

Le marquis gère un territoire donné par son Roi.

Actuellement, il y a le Marquis d’Evreux/Rouen et le Marquis de Vexin/Eu.
Les Marquis se doivent de régler les conflits à l’intérieur de leur territoire, les Comtes leurs doivent une taille et les Marquis doivent également s’acquitter d’une taille à leur Roi.

Les Marquis sont désignés par le Roi.

Loi d’héritage : 

L’héritier ou l’héritière récupère tous les titres de son parent titré décédé. Si il n’y a pas d’héritier, le souverain direct récupère tous les titres sauf si la loi a été changé dans un comté. 

Hospitalité :

Aucune restriction.

Le pouvoir des
conseillers :

Le chancelier : 

  • Il gère les lois. Il peut faire voter de nouvelles lois, à tout moment, auprès des nobles.
  • Il a les mêmes pouvoirs que le roi si le roi est trop jeune ou absent :
  • Il peut nommer les conseillers du roi
  • Il peut prononcer la sentence dans un procès

En bref, il est le boss quand le roi n’est pas là.

L’intendant : 

  • Il gère les comptes royaux. 
  • Il négocie les tailles avec les vassaux directs du roi.

Le maréchal : 

  • Il dirige l’ost (les troupes royales)
  • il négocie auprès des vassaux directs le nombre de soldats qu’ils vont envoyer.
  • Il enquête sur les crimes et délits (meurtres par exemple)

Le maître espion : 

  • Il dirige tous les espions du roi
  • il doit savoir un maximum de choses sur les nobles du royaume (nombre de soldats, leurs richesses, tout!)
  • il enquête sur les crimes et délits (meurtre par exemple)
  • Un maître espion peut cumuler un autre poste de conseiller.
  • il est en droit de torturer un noble pour recueillir des informations. 

La régence :

En cas de décès du souverain, c’est le chancelier qui devient régent, jusqu’à ce que l’héritier atteigne l’âge de 10 ans.

  • Dans le cas du roi, s’il n’y a pas de chancelier, c’est la reine mère qui devient régente.
  • Dans le cas d’un comté, s’il n’y a pas de chancelier, ce sont les barons du comté qui votent et désignent le régent.
  • Dans le cas d’une baronnie, ce sont les membres de la dynastie du baron décédé qui votent et désignent le régent.

Le régent gouverne comme si il était le souverain.

La régence s’arrête lorsque le souverain atteint l’âge de 10 ans. Avant cet âge l’héritier est sous la tutelle du régent.

Factions :

Dans un comté ou un royaume, les vassaux peuvent créer des factions, c’est-à-dire qu’ils peuvent soumettre une idée au souverain.

Le chef de faction peut lancer un ultimatum à tout moment. Si le noble concerné refuse de plier, c’est la guerre !

Pour créer une faction, il suffit de demander une audience au roi et d’indiquer l’objet de la faction.

Exemples des factions possibles :

Indépendance : si la faction gagne, tous les vassaux participants deviennent indépendants.

Changer une loi en vigueur : une loi instaurée par le souverain ne plaît pas, il est possible de la changer. Exemple : loi de succession.

Appuyer un personnage pour le titre à la place du souverain. Exemple : des vassaux se regroupent pour que le frère du duc soit duc à la place de leur duc actuel.

Déclarer la guerre à un souverain ou un noble titré :

A l’époque médiévale, on ne déclarait pas la guerre sans avoir un motif valable comme par exemple une revendication (Casus belli). Cependant dans le jeu, cela est possible.

Pour déclarer la guerre, vous devez envoyer un message au joueur ciblé et au MJ en précisant qui sont vos alliés et pourquoi vous lui déclarez la guerre.  Tout noble peut rejoindre la guerre que ce soit d’un coté ou de l’autre mais doit le préciser aux deux parties et au MJ.

Lors d’une guerre si une baronnie est prise mais qu’elle ne fait pas partie des revendications, elle doit être restituée à son propriétaire une fois la guerre terminée.

Pour qu’une déclaration de guerre soit légale, il faut qu’elle soit certifiée par un diplomate. (Le diplomate certifie le document en le signant.) Auquel cas la déclaration de guerre n’est pas certifiée, elle sera considérée comme illégale.

Revendication de jure :

C’est une revendication permanente et légitime qui existe dans le cas où un comté ou un royaume n’a pas tous ses territoires de jure.

Par exemple :

Le comté de Mortain n’a pas la baronnie de Cherbo qui appartient au Comté d’Evreux. Le comté de Mortain a une revendication de jure pour la baronnie de Cherbo.

Les guerres :

A l’époque médiévale, lorsqu’il y avait une guerre, il était courant que les deux armées se rejoignent à un endroit précis et se battent. Mais ce n’est ici pas une obligation. 

Ce n’était pas très honorable de fuir un combat sous prétexte qu’une armée était plus importante que l’autre.

C’est seulement qu’une fois que la guerre est déclarée que vous pouvez rassembler vos hommes et appeler vos alliés.

Les armées :

Il est considéré qu’une armée est une armée à partir de 41 hommes. Par conséquent, ils doivent arborer leur blason de manière visible. En dessous, ils ne sont pas obligés de montrer qui ils servent et ne sont pas signalés au Baron des terres qu’ils traversent.

Un procès :

Si un noble  ne respecte pas la loi, il peut se retrouver sur le banc des accusés. Il faut qu’il soit accusé par un autre noble et que le roi accorde le procès.

L’accusateur et l’accusé peuvent choisir quelqu’un pour les représenter. Il faut ensuite appeler les témoins.

Le jury sera composé de 3 personnes tirées au sort. Ils doivent être nobles. (Il n’y a pas de limite d’âge).

Une fois tout ceci fait, l’accusateur énonce ses griefs contre l’accusé.

Le chancelier ou le Roi mène les débats.

Les jurés délibèrent et doivent se prononcer à l’unanimité.

  • Si l’accusé est jugé coupable, c’est le roi qui prononce la sentence.
  • Si l’accusé est jugé innocent, les charges tombent.

Les sanctions :

Si un noble ne respecte pas les Lois, il peut se voir infligé une sanction. C’est le roi qui détermine la sanction.

  • Se faire emprisonner.
  • Se faire destituer (le noble détitré peut refuser et cela sera la guerre).
  • Subir une taxe d’un montant et d’une durée choisis par le Roi.
  • Se faire exécuter.
  • Se voir priver d’un de ses droits pour une durée choisie par le souverain.
  • Se faire exiler. Si le noble tente de revenir, il sera pourchassé pour être condamné à mort.
  • Subir des violences physiques (couper une main, etc…).
  • Perdre son titre de conseiller.

Les lois religieuses :

  • Les nobles non dévots n’interviennent pas dans les guerres religieuses et les dévots n’interviennent pas lors de guerres entre nobles, sauf s’il y a des alliances.
  • Les lois religieuses sont différentes pour les deux bords, mais ils sont tous les deux concernés.
  • Les dévots, prêtres et évêques doivent obéir à leurs supérieurs religieux sous peine de sanction (se faire ex-communier, …)
  • Dans le cas d’un vote, les dévots ont une voix. Les prêtres 2, les évêques 3 et le cardinal 4. Les candidats sont élus par majorité élective.
  • Il n’existe pas encore de procès religieux.
  • L’autorité du Duc/roi passe avant celle des Cardinaux.